Fuzz de retour après son histoire avec Olivier Martinez

Ca y est, Fuzz (le digg-like d’Eric Dupin) est de retour après ses démêlés judiciaires de début d’année contre Olivier Martinez. On retrouve donc ledit site après un bon moment durant lequel nous pouvions lire :

Bienvenue sur FUZZ.FR (ou ce qu’il en reste pour le moment)

Le Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné le 27 Mars 2008 Bloobox.net, « éditeur » de Fuzz, à 1000 Euros de dommages et intérêts et 1500 Euros de participation aux frais de procédure pour atteinte à la vie privée de l’acteur Olivier Martinez.

Cette condamnation – dont nous avons interjeté appel – ouvrant la voie à une période d’insécurité juridique pour tous les sites web dont le contenu est généré par les utilisateurs, nous n’avons d’autre solution pour le moment de fermer Fuzz.fr en attendant de décider de l’avenir du site.

Fuzz de retour :

Cuil, pas si fort que ça !

Des recherches longues, des utilisateurs perdus dans les résultats (bon ok c’est nouveau donc il va nous falloir un peu de temps pour nous y faire), des pages absentes mais surtout des sites inconnus du moteur de recherche Cuil qui aurait 3 fois plus de pages indexées que Google… Un simple exemple qui parlera à beaucoup, au moins dans la blogosphère.

We didn’t find any results for “presse citron”

Some reasons might be…

  • a typo. Please check your spelling.
  • your search includes a term that is very rare. Try to find a more common substitute.
  • too many search terms. Please try fewer terms.

Finally, try to think of different words to describe your search.

Cuil à l’attaque de Google

Cuil crawlait depuis longtemps déjà le web à la recherche de pages à indexer. Plus exactement, c’est son robot Twiceler qui s’en chargeait.  Ca y est, le site est frais et dispo, tout juste sorti de la boîte. Le moteur de recherche a été développé par Tom Costello et Anna Patterson (ex-architectes système de Google) mais viennent également s’ajouter à l’équipe Russell Power et Louis Monier qui ont aussi tout deux travaillé chez Google. Une belle dream-team au final.

En regardant le nombre de pages indexées par Cuil on se doit quand même d’en parler : 120 milliards contre 40 milliards pour Google, soit 3 fois plus que le géant incontesté de la recherche. Côté analyse des pages internet, il semblerait qu’elle soit plus axée qualité que quantité. J’entends par là un moteur de recherche qui analyse le contenu de la page sans faire une étude sur l’importance du site, le nombre de liens internes et externes etc. Attendons de voir ce que cela donne.

Du côté de l’utilisation, la page d’accueil est ultra-simple, à l’image de Google à ses débuts.

Les résultats sont quant à eux présentés de manière différente que ce qu’on a l’habitude de voir avec Google, Yahoo, Live Search, Exalead et cie. A défaut de les lister de manière simple (et ce à quoi nous nous sommes fait finalement), Cuil choisi de petits blocs en 3 colonnes. On a la possibilité de changer en 2 colonnes via un lien se situant en bas à droite. A noter un bloc de catégories très intéressant.

Un filtrage des contenus est activé par défaut (Safe Search on). Pour ce qui est de la pagination j’avoue ne pas être fan. Elle est bien trop inaccessible. Je veux un gros bouton suivant et précédent ! S’il vous plaît…

Je vais finalement clore ce billet avec une petite phrase, de moi évidemment : Qui dit buzz, dit importante et subite hausse de trafic. On a donc pu voir Cuil indisponible ce matin vers 10h15.

We’ll be back soon…

Due to overwhelming interest, our Cuil servers are running a bit hot right now. The search engine is momentarily unavailable as we add more capacity.

Thanks for your patience.

Pour le reste je vous laisse regarder, visiter et cliquer sur tous les liens disponibles. Vous trouverez de nombreuses informations comme le but des fondateurs, l’ip des robots, etc.

PS : ah oui, Cuil se prononce Cool !

Mix Turtle : The Music Search Engine

Un moteur de recherche de musique en plus, un. Très sobre, facile d’utilisation et très sympa pour les yeux, Mix Turtle a la recette idéale. Les recherches via le champ sont auto-complétées quand c’est possible, de quoi bien aider l’utilisateur.

On ajoute à cela une playlist accessible avec le clic droit et c’est dans la poche.

Pogo Browser : Bêta privée pour le nouveau navigateur de AT&T

Cela fait vingt jours précisément que j’ai reçu l’invitation pour participer à la bêta privée du nouveau navigateur de AT&T : Pogo Browser. Je n’ai jusqu’à présent pas eu le temps nécessaire mais je me le prends et vous en parle par la même occasion. Pour placer rapidement AT&T pour ceux qui ignorent tout comme moi de qui il est question, il s’agit du plus grand fournisseur de services téléphoniques locaux et longue distance, de services sans fil et de xDSL des États-Unis (merci Wikipedia).

* Tiens, bizarre que l’inscription se fasse à travers un formulaire d’inscription de forum phpBB… *

Pendant le téléchargement j’ai le temps de vous parler rapidement de ce que je viens de lire. Le fichier d’installation du navigateur pèse tout de même 54.56 Mo. Je trouve ça assez énorme. Côté compatibilité, les systèmes d’exploitations supportés sont Windows XP SP2 et Windows Vista, tous deux dans leur version 32 bits ; les versions serveurs de Windows ne sont quant à elles pas supportées. Pour ce qui est de la configuration recommandée :

  • Intel Pentium 4, AMD Athlon XP ou mieux
  • 1.6GHz ou processeur plus puissant
  • 1.0Gb de RAM ou plus
  • 256MB de mémoire vidéo
  • Matériel compatible DirectX 9.0c
  • Bureau en 32 bits

Et la configuration minimale, ce qui est assez costaud pour un simple navigateur :

  • Intel Pentium 4, AMD Athlon XP ou mieux
  • 1.0 GHz ou processeur plus puissant
  • 1.0 Gb de RAM ou plus
  • 128MB de mémoire vidéo
  • Matériel compatible DirectX 9.0c
  • Bureau en 32 bits

Allez, Pogo Bêta 1.1 est installé. Le navigateur demande même une authentification lors du lancement. Je suppose que cette protection sautera plus tard quand il ne s’agira plus de bêta privée. On commence par une petite séance de configuration relativement longue et notamment d’import des marque-pages/favoris des autres navigateurs présents sur la machine. Etonnamment, il reconnaît Internet Explorer 7 et Opera 9 mais ni Firefox 3 ni Safari 3… Il propose par la suite d’autres marque-pages par thèmes (Auto, Blogs, Music, Technology, etc.). La gestion des bookmarks est très bien faite, notamment celle des miniatures : vision globale du site, zoom sur un seul élément, etc. Il y a bien sûr une gestion de la description du site, des tags mais ce qui m’a vraiment intéressé est la façon dont il est possible d’ajouter un site à plusieurs groupes ; correspondant aux dossiers dans Firefox et dans le style des catégories lors de l’écriture d’un billet de blog tel WordPress.

Côté consommation, Pogo dévore pas loin de 200 Mo à partir de son lancement. Il faudrait faire des tests plus poussés et plus longs dans le temps afin de les comparer aux consommations des actuels leaders du marché cités précédemment. On comprend cependant rapidement pourquoi le petit est si gourmand : effets 3D et cie, un peu dans le style coverflow qui est très à la mode en ce moment. Une jolie page d’accueil présentant les sites souhaités appelée Springboard, un système multi-page non pas géré par onglets comme on a l’habitude de le voir mais par une barre inférieure située au bas de la fenêtre.

Indéniablement de très belles choses pour ce navigateur encore en version bêta d’autant plus qu’il apporte une nouvelle façon d’aborder un navigateur tout en concervant ce qui permet un surf ultra-rapide pour les utilisateurs chevronnés : les raccourcis. Vous retrouverez en effet toute la collection des Ctrl+T pour un nouvel onglet (miniature dans la barre pour le coup), Ctrl+Shit+T pour rouvrir le dernier onglet fermé, Alt+D pour atteindre la barre d’adresse, Ctrl+F pour effectuer une recherche etc.

J’espère que les plugins (modules complémentaires) seront tout aussi nombreux que ceux développés pour Firefox car je pense que c’est clairement ce qui fera la différence.

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